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Les Sisyphe - Presse

Libération – Mai 2007 - Marie-Christine Vernay,

«(...) Autre grand plaisir offert par Julie Nioche, à l’espace 1789 à St Ouen, « Les Sisyphe x 10 », met en scène des collégiens et des lycéens forts bien encadrés par la chorégraphe, ils ne succombent ni à la performance pure, ni à l’égocentrisme. « Que représente pour vous un groupe d’adolescent en résistance ensemble ? ». Le spectacle répond parfaitement à cette question. Les élèves ont tous investi le projet commun. Comme quoi, il n’y a pas que les urnes pour s’exprimer. (...)»

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Le courrier de Russie – juillet 2008

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Extrait de Inventifs et Engagés - interview de Loïc Touzé et Julie Nioche - par Marie Gouelleu
Des professeurs de danse français à Moscou

Du 14 juillet au 2 août, les Russes retrouveront le chemin de l’école.
Devoirs de vacances : danse contemporaine. Créée en 2001, l’Ecole d’été TsEKh vise à fournir aux danseurs professionnels et aux amateurs des techniques contemporaines de développement du corps. Invités à animer un atelier, les chorégraphes français Julie Nioche et Loïc Touzé expliquent au Courrier de Russie comment la danse aide à vivre.

Le Courrier de Russie : Vous venez animer un atelier d’une semaine à Moscou. De quoi s’agit-il ? Moscou, c’est une première ?
Loïc Touzé : Je viens enseigner des techniques de relaxation, comme le yoga, qui servent à relâcher le corps et à en avoir une meilleure conscience. Ces techniques vont permettre d’approcher un certain rapport au corps, qui peut manquer en Russie. Ce pays, c’est un vieux rêve. J’ai été danseur classique et, pour moi, la Russie sonne Petipa, Nijinski, Barychnikov. Je sais que je ne viens pas rencontrer les Ballets russes, mais je sens que depuis le début des années 2000 une dynamique contemporaine est en train de naître, et il me semblait important de l’accompagner.
Julie Nioche : J’ai créé cet atelier avec une kinésithérapeute. Je n’enseigne pas de technique de danse particulière. L’idée est d’aider à mieux prendre conscience de son corps et d’apprendre à ressentir par des techniques somatiques relevant de la médecine et de la danse. Moscou, oui, c’est une première ! Je n’ai aucune idée de ce que je vais découvrir mais je pense de toute façon qu’une semaine ne suffira pas!
LCDR : Que comptez-vous transmettre, lors de votre atelier, à des danseurs russes souvent isolés dans leur art ?
LT : Je ne viens pas pour conquérir mais pour être conquis. Je m’adapterai aux rencontres que je vais faire. Mon travail sera spécifique à la danse contemporaine, pas à la Russie. Il s’agit d’apporter une autre perception du geste, de le rendre plus personnel dans une culture de danse forte, mais aussi de faire comprendre que danser c’est agir politiquement. Non pas dans un sens partisan, mais en conscience avec sa culture pour à la fois l’assumer et s’en dégager.
JN : C’est pour moi une vraie question. On a tendance à définir la danse contemporaine par rapport aux influences occidentales, mais de quel droit imposerais-je mon esthétique ? La danse contemporaine s’inscrit dans un temps et dans un lieu. Elle n’appartient pas à un pays. Nous avons chacun nos héritages qui parfois nous rapprochent, parfois nous éloignent. L’enseignement que j’ai envie de donner, c’est être à l’écoute de ses propres sensations.
LCDR : Une dernière question, plus naïve : qu’est-ce que le corps pour vous ?
LT : Le corps est politique. Il y a une nécessité à se réapproprier son corps plutôt que de le laisser être exploité par la société commerciale et médiatique. Je suis contre la croyance selon laquelle il existerait un corps idéal. Ce qui m’intéresse, c’est travailler avec le corps tel qu’il est.
JN : Ah... C’est encore un mystère pour moi ! Je préfère le terme de geste. Le geste est un savoir très peu valorisé dans la société au sein de laquelle je vis, on prête de moins en moins attention au sensible. C’est pourquoi je suis attirée par le rapport au corps - au corps sensible - dans la médecine. La place laissée au corps dans la société et au soin du corps dans la vie quotidienne, c’est ce que je veux défendre dans mes projets artistiques. (...)

 

La Voix du Nord - 9 avril 2010

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(...)
On est ressortis sonnés de la « générale ». Les Sisyphes par la troupe de l’Oiseau-Mouche, c’est du concentré intense, une prestation de seulement vingt minutes qui vous laisse pantois. Quelles que soient leurs difficultés, leur handicap, leur morphologie, tous les comédiens déploient la même énergie, entraînés les uns par les autres, dans un élan survitaminé, pour livrer une performance physique singulière d’une remarquable homogénéité.
(...)
V.B.

Sisyphe project, by Enora Rivère, august 2007
Histoires de projets
La Sisyphe est dans sa première forme un diptyque, conçu en 2003, constitué de deux soli dansés par un homme et une femme, comme deux propositions d’épreuves de la solitude face à la pure
dépense performative régie par l’exécution d’une seule et même tâche.
La Sisyphe donc et non Sisyphe du nom du personnage mythique, comme un nom commun, une désacralisation, une simple figure de démonstration, un pronom personnel que chacun peut s’approprier où dans lequel chacun peut se projeter.
Questions-réponses sur le projet d’atelier "Sisyphe", par Julie Nioche et Gabrielle Mallet - mai 2006

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La Terrasse - Marie Chavanieux, mai 2007
L'union, 11 mars 2011
L'union, octobre 2010
Lisbonne, Blog - juin 2006